C’est la tendance qui se dégage au fil des éditions de l’appel à manifestation d’intérêt relatif aux filières favorables à la protection de la ressource en eau. Depuis 2018, 139 candidatures ont été déposées à l’échelle de la région Grand Est, dont 90 ont été reçues favorablement (65 %). En termes de financement, sur les 3 premières éditions (les dossiers de l’édition 2021 étant en cours d’instruction), le montant total d’aides apporté tout financeur confondu s’élève à 12,6 millions d’euros pour un montant travaux de 57,5 millions d’euros. En termes de types de projets déposés, depuis 2020 la tendance s’est inversée. Le nombre de projets d’investissements est désormais plus important que celui des projets d’études et d’animation. Cette tendance s’est confirmée en 2021. La phase de prospection, de réflexions préalables laisse aujourd’hui logiquement la place à une phase de concrétisation avec le soutien à la mise en place d’outils de structuration de filières. En termes de types de filières concernées, une grande majorité de projets permet de soutenir le maintien ou la remise en place de surfaces en herbe et le maintien des surfaces en agriculture biologique ; ce qui répond pleinement aux objectifs de l’agence de l’eau qui visent le soutien aux solutions efficaces et pérennes pour la ressource en eau. Par ailleurs, ce dispositif s’inscrit pleinement dans le plan Herbe. En termes de cibles prioritaires visées par les projets retenus, une part significative des projets est axée sur la protection de la ressource en eau, dont une partie des projets concernent des secteurs à enjeu vis-à-vis de l’alimentation en eau potable, tels que le bassin versant du Rupt-de-Mad, des captages à enjeux identifiés comme sensibles dans le plan de gestion des eaux (SDAGE) ou encore des projets sur la vallée de la Meuse.